Eglise Sainte Rita, Toulouse

Le commentaire ci-dessous porte un certain nombre d’accusations sur l’Eglise Sainte Rita.
Autant rendre ces accusations publiques vu que, probablement, elles reviendront un jour ou l’autre, d’une manière ou d’une autre, aux oreilles de toute personne qui s’intéresserait à cette église. Il en est toujours ainsi de toute rumeur, fondée ou pas.
Vous trouverez à la suite quelques éléments de vérification qui incitent à penser que les rumeurs ainsi relayées ne sont pas fondées, ou au minimum très fortement exagérées.
Ce commentaire m’a été posté sans adresse de courriel. Je n’ai donc pas pu demander à l’auteur quelles étaient les sources sur lesquelles il se base pour affirmer tout ce qui suit (s’il me lit, qu’il sache que ses précisions seront accueillies avec joie).

A minima, depuis la fin des années 1970 et jusqu’à preuve du contraire encore aujourd’hui septembre 2010, le 17 avenue Jules Julien est le lieu de culte d’une « Eglise Schismatique » donc une secte !!!!!
Une très bonne synthèse à l’époque dans les Cahiers Barruel mettait déjà en garde contre ces charlatans qui n’ont rien de catholique !!!
Cette boutique a d’ailleurs changé de nom plusieurs fois au fil des ans : Eglise Saint Louis des Français, Eglise Latine de Toulouse, puis Eglise Catholique Latine, afin de se donner une apparence traditionnelle pour mieux attraper les plus crédules en mal de latin, car bien évidement cette secte se dit catholique ……

Depuis le décès de Mgr Jean Laborie dit « Père Jean » (issu de plusieurs lignées schismatiques via Mgr Canivet, le gallican Mg Poncelin d’Eschevannes et malheureusement Mgr Thuc) décédé à l’âge de 77 ans (16 nov. 1919- 23 juin 1996), cette église était desservie par Mgr Yves Lavigne (lui-même semble t-il décédé en 2009). Yves Lavigne ne revendiquait plus lui non plus sa qualité d« ’évêque » depuis de nombreuses années. Abbé Louis Gipouloux aujourd’hui responsable de cette boutique en freelance ? la question demeure ….

Cette secte a également un business bien rôdé dans le département voisin du Tarn et Garonne, à ND d’ESPIS, avec un sanctuaire spartiate dans la verte. La présence d’une source miraculeuse peut y guérir les malades depuis une apparition de la Ste Vierge ??? le 22 août 1946.

Le Père Jean, homosexuel notoire qu’il était, avait pourtant l’immense privilège de bénéficier d’apparition de la Sainte Vierge tous les 13 du mois. Le road book de la Très Sainte Vierge est cohérent puisque elle se rend ensuite tous les 14 du mois un peu plus au nord dans le département du Lot pour apparaître dans une autre Communauté. schismatique : la Communauté du Fréchou (là bas aussi 2 évêques consacrés par Mgr Thuc).

ND d’ESPIS : le Sanctuaire se trouve à l’embranchement du D 957 et D16 à la fin de la Route de LAUJOL à MOISSAC 82. Pèlerinage, chaque 13 du mois au Sanctuaire.

La sépulture du triste « Père Jean » se trouve dans l’enceinte de ce petit bois.
A la mort de ce dernier en 1996, une autre Eglise schismatique amie, plus proche géographiquement de ND d’ESPIS, avait tenté en vain de prendre le contrôle du business source de revenus non négligeable …
Mgr Christian Datesseen, lui aussi adepte de folles virées nocturnes toulousaines, avait échoué dans sa tentative, évincé par Yves Lavigne !

Digression : ce même Christian Datessen ancien d’Ecône, lui aussi consacré par Mgr Thuc avait été introduit indirectement par le R.P Guérard des Lauriers chez les sœurs de Crézan ainsi que l’affreux Mgr. Philippe Miguet. Les religieuses ont malheureusement recouru quelques temps aux services plus réguliers de ces tristes sires juste après les sacres de la FSSPX après avoir remercié les abbés Lucien et Schaeffer, leur indiquant qu’ils n’étaient plus indispensables…..

Que penser donc de ce lieu de messe et de ce prêtre ?
Saint Pie X : « Trêve donc au silence qui serait désormais un crime ! Il est temps de lever le masque de ces hommes-là et de les montrer tels qu’ils sont »

Alors méfiance absolue, le 17 avenue Jules Julien est un lieu infréquentable.
Que fait Louis GIPOULOUX exactement au Prieuré de Portet sur Garonne ?
Qui est réellement cet abbé et qui se cache aujourd’hui derrière lui ?

Depuis le 5 août 2001, date à la quelle je suis allé pour la première fois à Sainte Rita, qui effectivement à mauvaise réputation, je suis sûr n’avoir pas reçu la communion d’un autre prêtre que de l’Abbé Gipouloux. Quant au blog (non officiel, difficile de trouver le blog officiel) que je ne connais pas le moins du monde, je crois qu’il est l’œuvre d’un individu sympathique mais peu normal. A plusieurs reprises, il a tenté de se présenter au présidentielle. Pour anecdote, la dernière fois -en 2007- il a remué plusieurs ambassades, pour ne pas dire tout le corps diplomatique, sans ramasser une seule signature. Dommage; il a une telle considération pour votre serviteur que celui-ci serait devenu premier ministre ou pour le moins secrétaire général de l’Élysée.

Notez au passage que le prieuré de Portet sur Garonne n’existe plus depuis longtemps. Essayez donc d’écrire !

Je reconnais qu’avec ses quatre vingt six ans, le Père Gipouloux, ordonné en 1946 pour le diocèse de Périgueux, ne fait pas assez la police en cette chapelle où il ne jouit d’une petite autorité que depuis fin 2008.

Quelques éléments de vérification

1. L’auteur cite « Une très bonne synthèse » parue dans « les Cahiers Barruel ».
   
   Une rapide recherche sur internet et on trouve que l’on peut consulter la totalité des cahiers Barruel numérisés sous forme de fichiers pdf sur le site
   
   http://www.virgo-maria.org/D-Gnose-et-Contre-Eglise/Cahiers_Barruel/index_cahiers_barruel.htm.
   
   Après recherche via Google restreint au domaine virgo-maria.org sur le mot-clef « Rita » et sur le terme « Jules julien », il s’avère que pas un seul cahier ne contient l’un de ces termes en relation avec l’église sainte Rita de l’avenue Jules Julien. Pour « Rita » on ne trouve dans les cahiers Barruel que mention de la « Mission Saint Rita » de Paris, de la chanteuse des Rita mitsouko etc. Pour « Jules julien » on ne trouve même AUCUNE référence. Peut-être cette église a-t-elle été désignée sous un autre nom ou bien son adresse n’a-t-elle pas été mentionnée ? C’est peu probable et j’avoue ne pas avoir la patience de lire la totalité des bulletins mais on peut fortement douter des affirmations invérifiables qui sont données puisque vérification faite l’affirmation vérifiable sur les cahiers Barruel s’avère fort probablement… fausse.
   
   
2. Cette boutique aurait changé de nom plusieurs fois au fil des ans
   
   J’habite le quartier et passe plusieurs fois par semaine devant cette église, notamment pour prendre la rocade, depuis le début des années 80. Aussi loin que je m’en souvienne elle a toujours porté le même nom, église Sainte Rita, gravé dans la mosaïque sur sa facade de l’avenue Jules Julien.
   On trouve toutefois, effectivement, une référence confirmant l’ancien nom « église Saint-Louis des français » [archive] qui ne fait que confirmer qu’il s’agit d’une église n’ayant pas de lien avec Rome.
   Contre-point : voir commentaire du 30 janvier 2011.
   
   
3. Mgr Jean Laborie, Mgr Canivet, Mg Poncelin d’Eschevannes, Mgr Thuc, Mgr Yves Lavigne, Abbé Louis Gipouloux, Mgr Christian Datesseen, R.P Guérard des Lauriers, Mgr. Philippe Miguet, abbés Lucien et Schaeffer
   
   Si on recherche ces divers noms sur internet, on trouve une multitude de pages qui confirment peu ou prou les relations entre eux et envers l’église Sainte Rita.
   
   
4. business du Sanctuaire ND d’ESPIS source de revenus non négligeable
   
   TOUS les sanctuaires, et TOUS les pèlerinages, sont source de revenus non négligeable pour TOUTES les églises, et pas seulement chrétiennes.
   
   
5. blog (non officiel) œuvre d’un individu sympathique mais peu normal qui à plusieurs reprises a tenté de se présenter au présidentielle.
   
   J’espère être un individu sympathique, je me crois plutôt normal mais par contre je suis absolument, totalement et intégralement CERTAIN que je n’ai JAMAIS tenté de me présenter aux élections présidentielles ! Quand bien même aurais-je eu cette ambition, hé bien il n’y aurait rien eu là de particulièrement anormal puisque tous les citoyens étant égaux (en droits), tous ont parfaitement le droit de se présenter à n’importe quelle élection, y compris l’élection présidentielle s’ils le souhaitent.
   
   

Conclusion

Comme toutes les églises qui célèbrent la messe en latin, c’est à dire selon le rite catholique d’avant 1963 et la réforme de Vatican II, Sainte Rita est une église chrétienne qui, par définition, n’a pas de relation avec Rome. Le qualificatif de « secte » n’est exact que d’un point de vue étymologique, puisqu’il s’agit effectivement d’une église séparée (sens originel de « secte »). Selon ce point de vue, il faut noter que tant les protestants que les orthodoxes sont eux aussi une secte par rapport à Rome, par conséquent qualifier Sainte rita de « secte » au sens péjoratif du terme est abusif.